L’ eCOC - un défi pour quelques DMS

Près de la moitié des véhicules sont actuellement immatriculés sans fiche d’homologation, c’est-à-dire avec l’eCOC. Et la tendance est clairement à la hausse, ce qui s’accompagne de problèmes de DMS. Nous vous montrons où surviennent des difficultés et comment les résoudre facilement.

Nos chiffres montrent clairement que de plus en plus de voitures sont immatriculées avec l’eCOC. En juillet, plus de 8500 véhicules ont franchi la frontière suisse sans réception par type, soit 46,6 %. Ce nombre continuera d’augmenter rapidement, car les importateurs apprécient l’eCOC obligatoire dans l’UE à partir de 2026. Il est moins coûteux et plus facile à utiliser que la fiche d’homologation traditionnelle. Les grands importateurs tels que le groupe AMAG sont donc déjà passés à l’eCOC.

Changements de système nécessaires

Alors que la réception par type autorisait des groupes de voitures entiers, l’eCOC ne permet d’homologuer qu’une seule voiture clairement identifiable sur le plan technique, ce qui entraîne des problèmes pour les systèmes qu’utilisent habituellement les concessionnaires et les assureurs, qui veulent toujours savoir exactement quelle voiture se présente à eux. auto-i-dat ag a donc modifié tous les systèmes pour sa clientèle et identifie désormais les véhicules au moyen du numéro de matricule ou de la plaque de contrôle au lieu de la fiche d’homologation, sans supplément de prix pour les clients et sans qu'ils aient à adapter quoi que ce soit de leur côté. Toutefois, le changement a surpris de nombreux autres systèmes de partenaires et de fournisseurs des garagistes et des carrossiers.

La disposition ne trouve pas de nouveaux véhicules

Outre le phénomène récemment connu des véhicules mal assurés, le sujet concerne désormais les concessionnaires automobiles. Philipp Zimmermann, CEO d'auto-i-dat ag : «Les concessionnaires nous appellent parce que leur disposition ne trouve plus les véhicules neufs commandés dans le DMS comme auparavant à l'aide de la fiche d'homologation. Ils ont tous un DMS qui utilise des données de catalogue, par exemple d'Imaweb.» Certes, la solution d'auto-i comprend la possibilité d'identifier les véhicules à l'aide du numéro matricule, mais dans certains cas seulement après leur première mise en circulation. Pour remédier à cette situation, auto-i-dat s'est rapproché des importateurs afin d'obtenir les numéros matricules avant même la première mise en circulation - grâce à ces informations, environ deux tiers des véhicules peuvent actuellement être trouvés dans les systèmes avant cette date. «Ce que nous recommandons moins, c'est la recherche de véhicules via l'arbre de recherche», explique Zimmermann, «en raison des nombreuses variantes de véhicules, ce procédé est sujet à des erreurs.»

Canal d’importation encore visible

Les informations concernent le canal d’importation disparaissent avec la suppression de la fiche d’homologation. Grâce à une mention sur le permis de circulation, la fiche d’homologation permet en effet de voir au premier coup d’œil si un véhicule a été importé par l’importateur général ou s’il était destiné à des marchés étrangers et a été importé en Suisse parallèlement ou directement. Cette information disparaît avec le passage à l’eCOC. auto-i-dat a donc développé une solution pour que ces informations restent disponibles pour les clients au moyen de l’Ident-API.


Plus d’informations à propos des problèmes de DMS liés au passage à l’eCOC dans cet article de l’UPSA.