La branche automobile est en pleine mutation, tout comme les qualifications de sa main-d’œuvre. La première volée de gestionnaires du commerce de détail CFC dans la branche de la vente automobile a récemment terminé sa formation avec succès.
Ces dernières semaines, 20 personnes ont suivi la procédure de qualification pour devenir ensuite spécialistes de la vente automobile avec CFC. 18 entreprises ont formé ces jeunes en l’espace de trois ans.
Un grand potentiel pour la branche
«Les experts et expertes aux examens sont très satisfaits des premiers résultats», déclare Olivier Maeder, membre de la direction de l’UPSA. Lors de ces examens intensifs, les personnes en formation ont montré ce qu’elles avaient appris au cours de ces trois années. Les tâches principales de la procédure de qualification étaient les entretiens de vente et de conseil au cours desquels l’expert ou l’experte jouait le rôle du client. «Rares sont les métiers du commerce de détail aussi complexes que ceux de la vente automobile», affirme O. Maeder. Les personnes en formation doivent être en mesure d’offrir à la clientèle un soutien compétent allant de la définition des besoins au financement du véhicule, en passant par le conseil, l’établissement de l’offre et l’évaluation du véhicule repris. Cela signifie aussi qu’elles doivent posséder et acquérir à la fois une compréhension technique, des connaissances des produits et des compétences en communication. «La vente automobile était le seul domaine d’un garage où nous ne pouvions embaucher que des personnes issues d’autres milieux professionnels. Grâce à la formation initiale, nous pouvons désormais compter sur nos propres jeunes professionnels qualifiés», explique O. Maeder.
Les besoins de la branche
La nouvelle formation initiale a vu le jour à la demande des membres de l’UPSA. Sur la base d’une enquête nationale, l’UPSA a en effet constaté que plus des trois quarts des participants estiment qu’une formation initiale dans la vente automobile est importante. Après trois tentatives, la Confédération et les cantons ont enfin approuvé la nouvelle formation. «La voiture est un produit qui touche aux émotions, complexe et onéreux», explique O. Maeder. Et d’ajouter: «Peu d’autres secteurs du commerce de détail intègrent également la reprise dans la vente. Nous avons par conséquent impérativement besoin de spécialistes qui conseillent nos clients et clientes avec compétence.» Les différents types de propulsion et les systèmes d’assistance à la conduite de plus en plus complexes augmentent encore les exigences auxquelles doivent répondre les conseillères et conseillers de vente de notre branche.
Des entreprises formatrices recherchées
Le métier est déjà très connu et très convoité par les apprenties et apprentis potentiels. L’UPSA recherche donc des entreprises intéressées qui souhaitent créer une place d’apprentissage. Celles-ci peuvent participer sans engagement à la réunion d’information du 10 septembre.
