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La recette derrière la «mobilité qui bouge»

La recette derrière la «mobilité qui bouge»

Autohaus Thun-Nord AG de Steffisburg ne se distingue pas que par sa proximité et un service complet: ses horaires d’ouverture quotidiens de 7 h 00 à 18 h 30 et le samedi matin sont un atout. Forte de 20 membres, deux apprentis et de leur chef aussi charmant qu’engagé, Kurt Aeschlimann, l’équipe ultramotivée trouve ici une solution adaptée à tous les besoins et à tous les budgets.

 

 

En plus des trois marques de véhicules neufs Renault (depuis 1984), Dacia (2007) et Ford (2010), les prestations proposées comptent aussi une offre d’occasions toutes marques, son propre atelier de carrosserie, un centre d’hébergement de pneus, une station de lavage ultramoderne ainsi que des années de collaboration fructueuse avec des partenaires fiables, dont 15 années avec auto-i-dat sa. Malgré sa prestigieuse situation dans un Oberland bernois apparemment sans problème, un vent glacé n’a pas épargné ce garage qui n’atteint aujourd’hui son rendement qu’à l’aide de savants calculs et parfois aussi de subventions croisées.

Le garage Autohaus Thun-Nord AG de Steffisburg se trouve à la sortie d’autoroute Thun Nord et est facilement accessible par des clients éloignés grâce à la bretelle de l’A6. Des efforts de désenclavement sont en cours et il existe déjà un McDonald’s, un complexe immobilier et un Hobby Heimberg, une Coop, une station-service, le Moto-Center Thun, un autre garage et des restaurants à proximité directe de l’entreprise: une offre qui s’est largement étoffée ces dernières années et dont l’infrastructure exige des mesures d’adaptation. Avec 100 000 habitants, l’espace économique de Thoune est la dixième plus grande agglomération de Suisse et regroupe l’une des zones tertiaires les plus importantes.

Les annales d’Autohaus remontent à 1929. L’entreprise s’appelait alors «Steyr-Daimler-Puch (Schweiz) AG» et était une filiale détenue entièrement par Magna jusqu’en 2000, avant que Kurt Aeschlimann, gérant depuis 1994, ne rachète la majorité des parts de l’entreprise restructurée en 1996, puis agrandie en 2010. La surface au sol actuelle à Steffisburg s’élève à 8000 mètres carrés: 2000 m2 de surface bâtie, 2715 m2 de surface intérieure, 940 m2 d’exposition en intérieur et 3000 m2 d’exposition en extérieur.

Des dizaines d’années d’engagement auprès de la branche automobile
Âgé de 62 ans, Kurt Aeschlimann a commencé sa carrière à Steffisburg il y a 41 ans. De «Autohaus Steffisburg-Thun AG» (depuis janvier 2001), l’entreprise est passée à «Autohaus Thun-Nord AG Steffisburg» au 1er janvier 2015. Pendant 18 ans et jusqu’à récemment, Kurt Aeschlimann a été président de la section UPSA Oberland bernois. Ce pur-sang de l’automobile, jovial et passionné, continue de mettre ses connaissances approfondies à la disposition des 455 entreprises bernoises en endossant le rôle de président de la section UPSA Berne; ajoutons qu’il est membre du comité central de l’UPSA depuis 12 ans et également du comité d’ESA. Jusqu’à peu, il était aussi «accessoirement» membre du comité pendant 16 ans et président du club de golf d’Interlaken-Unterseen pendant 5 ans.

Il est évident que ce golfeur passionné (à ses rares heures perdues) en a profité là aussi pour présenter des modèles Renault et Ford à une clientèle solvable. Jusqu’à peu, son entreprise a soutenu le club de handball Wacker Thun pour Renault vingt ans durant. Il sponsorise actuellement le club TV Steffisburg (handball, ligue nationale B) et le FC Dürrenast pour Ford ainsi que le club de handball féminin Rot-Weiss Thun (ligue nationale A) pour Ford et Renault.

Là où le bât blesse
Kurt Aeschlimann est un homme qui dit les choses franchement. Quand on lui demande où le bât blesse, il ne mâche pas ses mots. Depuis cinq ou peut-être même dix ans, ce sont pour lui les normes de plus en plus aberrantes que les constructeurs et les importateurs imposent à leurs concessionnaires. Aujourd’hui, K. Aeschlimann doit dépenser un quart de million de francs pour un sol en plaques dans son showroom et tout réaménager parce qu’on le souhaite ainsi. «Cela ne nous fera pas vendre une seule voiture de plus», remarque-t-il à juste titre. «Pour moi, il serait important d’investir dans les processus.» Il entend par là éviter les passages à vide et procédures absurdes comme la saisie des numéros de pièces de rechange qui se fait encore à la main plutôt que par code-barres. «La structure technologique de nos entreprises est très souvent dépassée. Nous procédons encore beaucoup trop ‹manuellement›, nous sommes trop petits», s’emporte le garagiste en parlant de la rentabilité des entreprises qui ne peut être maintenue que par les volumes et l’efficacité.
 
«Comment une entreprise peut-elle être rentable avec toutes les obligations imposées par les constructeurs, si les recettes des ventes de voitures neuves ne permettent même pas de payer le vendeur?», s’interroge K. Aeschlimann. De nos jours, le commerce n’est qu’un moyen d’atteindre un objectif. Avec les provisions, on est dans le rouge. L’atelier doit alors participer aux ventes.

Le partenaire remanié
Le partenariat avec les constructeurs et importateurs n’est plus le même: c’est le partenaire qui est au cœur du processus. Malheureusement, personne ne sait ou ne dit où ce chemin nous mènera vraiment dans les trois à cinq années à venir.

«Nous faisons progresser nos employés avec des formations ciblées. La qualité de notre travail prime la quantité. Nous voulons enregistrer l’état ‹nouvelle visite requise› le moins souvent possible et ne pas avoir à retoucher quoi que ce soit. Le respect des rendez-vous n’empêche pas la qualité. Nous voulons garantir la satisfaction des employés et nous reconnaissons que nous ne pouvons atteindre nos objectifs élevés qu’avec des collaborateurs motivés. Mais nous voulons aussi faire des bénéfices qui nous permettent d’investir afin de maintenir les emplois et de rester indépendants», ajoute K. Aeschlimann en expliquant comment la rentabilité de l’entreprise est assurée: 1 % de marge sur les ventes, 2,5 % de rendement sur chiffre d’affaires, 50 % de paiements au comptant, 80 % de factures immédiates et 40 % d’autofinancement.

Partenaire d’auto-i-dat depuis plus de 15 ans
«Je me rappelle encore très bien la façon dont nous avons opté pour auto-i-dat il y a plus de 15 ans. Dans certains domaines, auto-i offrait des outils que la concurrence n’avait pas, et à un bon prix, en plus.» L’évaluation des véhicules était vraiment bonne avec auto-i, et la plate-forme du vendeur Renault nous satisfaisait pleinement.

Dans son entreprise, la «Portfolio Search», les publipostages, les actions téléphoniques ou les cartes d’anniversaire étaient saisis en partie par le DMS de la maison en fonction du constructeur. «Aujourd’hui, ce devrait être totalement différent. Les interfaces devraient être propres à chaque marque afin de ne plus effectuer les mêmes saisies plusieurs fois», commente K. Aeschlimann, «et le système devrait pouvoir tout faire à partir des numéros de châssis.»

«Travaillez-vous aussi avec SilverDAT II dans votre carrosserie ou atelier de peinture?», demandons-nous encore à K. Aeschlimann. Il répond sans ambages, en une phrase: «Oui, c’est parfait! Nous sommes très satisfaits des produits auto-i-dat.» Cela s’applique bien évidemment aussi à la souris magique qui enregistre les données relatives au permis, «à elle tout particulièrement, puisqu’elle rend le travail si plaisant».


«Grâce à auto-i-dat, nous sommes plus proches des distributeurs.»

EFL Autoleasing SA, à Winterthour, est une société de leasing familiale suisse, traditionnelle et indépendante, spécialisée depuis 1954 dans l’offre de prestations de financement taillées sur mesure pour la branche automobile avec laquelle elle collabore. Elle travaille également avec auto-i-dat sa depuis plus de 10 ans.
 

Partenaire fiable, la filiale d’Auto-Interleasing SA répond à l’ensemble des besoins de l’industrie automobile avec des solutions de leasing, prêt, paiement partiel, financement de stock, démo-leasing et financement d’équipement. Près de 30 collaborateurs et collaboratrices qualifiés traitent plus de 12 000 contrats et entretiennent une étroite collaboration avec de nombreux petits garages comme avec des représentants de grandes marques renommées, à travers toute la Suisse. EFL Autoleasing SA est membre de l’Association suisse des sociétés de leasing (ASSL) et de l’Association suisse des banques de crédit et établissements de financement (ASBCEF). Roman Stiefenhofer est responsable du secteur Operations & IT, ce qui le place au premier rang des interlocuteurs d’auto-i-dat sa.
 


 
Monsieur Stiefenhofer, avec quels produits d’auto-i-dat sa travaillez-vous?
Roman Stiefenhofer: Nous travaillons principalement avec les données des véhicules et l’évaluation de véhicules via le service Web qui nous permet de déterminer la valeur marchande actuelle et de pronostiquer la valeur résiduelle en fin de contrat.
 
Quel avantage tirez-vous des produits d’auto-i-dat sa?
L’intégration des produits auto-i dans nos processus nous rapproche des distributeurs. De plus, auto-i-dat est un prestataire de services avec qui nous entretenons une collaboration très appréciable.

Vous travaillez désormais avec le bouton intégré Envoyer. Quel est l’avantage pour le client et pour vous, le prestataire?
L’intégration du service Web donne la possibilité au client de transmettre en ligne sa demande à EFL. Les données envoyées peuvent ensuite être chargées et traitées directement dans le système d’EFL. Par ailleurs, les données des demandes que nous recevons sont de meilleure qualité et contiennent des informations plus précises sur le véhicule, ce qui augmente l’efficacité de notre procédure d’autorisation.
 
Proposez-vous le leasing uniquement pour les flottes ou aussi pour les particuliers?
EFL Autoleasing SA est un partenaire compétent aussi bien pour les entreprises que pour les particuliers. Notre maison mère, Auto-Interleasing SA, reste toutefois le premier choix pour le leasing de flottes professionnelles et la gestion de parcs automobiles.
 
Quelle évolution le marché du leasing a-t-il connue au cours de la dernière décennie?
Nous sommes parvenus à signer approximativement 9 % de nouveaux contrats en plus dans l’année par rapport à 2010.
 
Qu’attendez-vous de l’exercice 2016?
Nous pensons le maintenir au même niveau de l’exercice 2015.